FIFRACOL • Origami, photos, plaisirs de l’esprit

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dimanche, 6 octobre 2019

Chaplin, j'en suis fan !

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Comment résister à tant de...

Oui, comment résister à tant de grâce, toujours mâtinée de maladresse un peu grotesque ? Cette souplesse, cette utilisation de l'espace, ce plaisir visible à faire sourire ?

Je suis tombé sur cette petite image sur le Web, une séquence célèbre des "Temps Modernes" où Chaplin fait le spectacle dans le spectacle ; je n'ai pas résisté longtemps à la mettre en ligne sur mon blog :

jeudi, 3 octobre 2019

Un origami splendide : une petite boîte à bonbons

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L'origami modulaire d'une boîte à bonbons

Fabriquer l'origami modulaire d'une jolie petite boîte à bonbons, avec son récipient (son contenant) et son couvercle, ce n'est pas vraiment difficile : Il n'y a besoin que d'un peu de patience, comme pour tous les origamis !

Images cliquables

▶ Pour la réalisation, il faut peu de choses :

  • 8 carrés de papier coloré sur une seule face pour le récipient (dans le tuto, 4 modules sont d'une couleur, 4 autres d'une autre) ;
  • 8 autres pour le couvercle (dans le tuto, 4 modules sont d'une couleur, 4 autres d'une autre).

Les modules utilisés pour le récipient et ceux servant au couvercle sont très proches dans leur conception : le tuto insiste sur les petites différences, qui sont minimes.

Un petit assemblage plus tard, vous avez réalisé sans gros efforts un superbe objet.

Un accessoire peut se révéler bien utile : une petite pique à broquette en bois.

▶ L'assemblage du récipient (ou du couvercle) se fait en deux temps :

  • on commence par assembler deux moitiés de récipient (4 modules assemblés chaque fois) ;
  • on assemble les deux moitiés, en croisant les jeux de pointes de chacune d'elles.
Mais suivez plutôt le tuto  vidéo :

Conseils :

  • ne pas lâcher les éléments assemblés au cours de la construction (chacune des moitiés, puis la combinaison des deux moitiés) ;
  • s'assurer que le montage est assez serré en enserrant la circonférence avec ses doigts, et en faisant varier la pression sans trop appuyer ;
  • corriger chaque fois que nécessaire les plis qui s'échappent éventuellement pendant les opérations. De même, retoucher les derniers plis faits pour les ajuster au mieux.

Remarque :

Si vous êtes attentif/tive, vous aurez peut-être remarqué que l'une des boîtes présentée comporte une sorte de revers sur son couvercle (vert). La réalisation de ce revers n'est pas présentée ici : elle complique sérieusement le montage !

vendredi, 27 septembre 2019

Une boîte à bonbons très smart...

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Bientôt une boîte à bonbons en tutoriel

Mon prochain tutoriel  vidéo portera sur une jolie boîte à bonbons modulaire, avec contenant et couvercle. Seize modules au total.

Pour vous mettre en appétit (en gourmandise ?), en voici une première représentation.


Image cliquable

••• J'espère que ça vous mettra l'eau à la bouche dès maintenant ! 😃

mercredi, 25 septembre 2019

“Portrait de la jeune fille en feu” (Céline Sciamma)

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Un film qui transporte...

Affiche du filmTrois personnages sur une île, au XVIII° siècle, c’est tout. C’est peu et c’est beaucoup, car c’est Céline Sciamma qui raconte. Et quand Céline Sciamma raconte, on est subjugué (en tout cas, je l’ai toujours été ; cf. "Tomboy", "Bande de filles" ! C. Sciamma est aussi la scénariste de "Ma vie de courgette") : le temps semble passer plutôt lentement, mais sans ennui ; la caméra s’attarde sur des attentes durant lesquelles, dans le secret de leur âme, se passent beaucoup de choses chez les personnages, qu’on ne peut que deviner.

C’est fort, très retenu (retenue qui peut passer pour un certain maniérisme, d’ailleurs, mais, selon moi, pas du tout !). L’amour lesbien qui naît dans ce monde insulaire dont les hommes sont absents, alors qu’ils imposent pourtant leur loi patriarcale, est décrit avec pudeur, délicatesse et finesse, à la manière du pinceau qui donne peu à peu forme au tableau en devenir. Mais contrairement au tableau, cet amour ne peut aboutir : les femmes n’ont aucune liberté.

Il est donc question de peinture aussi : une artiste-peintre, qui du reste est contrainte de travestir son nom quand elle traite des sujets réservés aux peintres masculins (!), vient faire le portrait commandé par une mère aristocrate de sa fille fraîchement sortie du couvent, sachant que ce portrait est destiné à servir de demande d’agrément à un futur mari milanais (une sorte de "flying" en somme), le tout sous le regard (distant) de la servante de la maisonnée. — Tableau qui "vendra" donc le modèle aimé de l’artiste à un homme qui n’est même pas connu !

Tout est magnifique : les images, les dialogues ciselés (certaines répliques sont assez "littéraires"), les costumes, les quelques rares minutes de musique, et, surtout, les actrices, au premier rang desquelles se trouve, à mes yeux, Noémie Merlant, dont le regard est décidément incroyable ! La servante jouée par Luana Bajrami, est formidable également, elle qui tout en délicatesse brise les barrières liées à sa condition pour finalement... jouer aux cartes avec les deux autres femmes. Adèle Haenel ne paraît pas toujours à l’aise dans son rôle, mais c’est un peu sa marque de fabrique, je crois, et cela crée une sorte d’étrange malaise tout à fait réjouissant ! Avec sa mère (quatrième femme, peu présente), elle forme une curieuse famille, où le modernisme semble comme perturbé par l’époque et inversement : le personnage d’Adèle Haenel est joué de manière éloignée de ce qu’on attend d’un personnage du XVIII° siècle (avec son regard inquiétant d’ambigüité, ses manières légèrement disgracieuses), tandis que celui de la mère porte les cheveux coupés plutôt courts et frisés selon des canons qui me semblent totalement impossibles à l’époque classique.

Ajoutez à cela le passage musical chanté par des villageoises (pas d’hommes non plus, je crois !), au style complètement anachronique, et vous comprendrez peut-être la fascination qu’a exercée sur moi ce film vraiment intéressant à force d'intriguer, très loin de tout naturalisme, invitant plutôt à une réflexion sur le regard de l’artiste, sa création, la condition des femmes dans une société corsetée où elles n’ont aucun droit (ou si peu), l'expression de l'amour...
  

Présentation par Allociné : http://www.allocine.fr/film/
fichefilm_gen_cfilm=265621.html

lundi, 23 septembre 2019

Sur les routes et chemins au bord de l'eau

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En Lorraine, près des flots...

À bicyclette, le long des cours d'eau ou non loin des étangs qui les jouxtent, un appel à  photographier souvent me prend. Voici ce que j'ai récolté lors de ma dernière balade par une splendide journée ensoleillée.



Au bord des flots (Lorraine)

Cliquez sur la vignette ci-dessus pour lancer automatiquement le diaporama ;
vous pouvez l'arrêter si vous estimez qu'il est trop rapide,
et ensuite avancer et reculer en cliquant
à droite ou à gauche de l'image affichée...


► Des ponts (dessus ou dessous), d'anciens chemins de halage, parfois des vues depuis les hauteurs qui surplombent aux alentours, quelques ateliers industriels vaillants ou déchus, des étangs magnifiques... Un Petit Paradis, en somme ! ♥♥♥

samedi, 21 septembre 2019

Quelques beaux restes d'été ?

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Le jardin est encore généreux en beauté(s)

Regardez ce petit  diapo d'une douzaine de photos : tout est issu d'un jardin domestique très ordinaire...



Quelques beaux restes d'été
Cliquez sur l'image ci-dessus pour lancer le diaporama
(en principe, il est automatique !)


••• Et vive la pluie qui s'apprête à venir... 🙂

vendredi, 20 septembre 2019

Livrer la danse aux handicapés - Livrer à la danse les handicapés

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Un pari si évident...

Télérama publie à l'occasion de la diffusion prochaine, sur ARTE, du documentaire "Laissez-moi aimer", de Stéphanie Pillonca (mercredi  25 septembre 2019, à 22h50), plusieurs articles dans son numéro 3636, sur le sujet du rapport au corps, sur le regard que nous portons sur le handicap, sur la danse, sur ces corps et esprits qui ne sont pas "conformes"...

J'ai beaucoup aimé l'une des photos proposées ; elle est signée Marie-Ève HEER. Elle est d'une grande beauté, je trouve.

jeudi, 19 septembre 2019

Dans la campagne lorraine...

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Carnet de voyage (à la porte de chez soi !)

Parcourir la campagne autour de chez soi peut être une grande source de plaisir, tant pour les yeux que pour l'esprit.

Voici quelques  photos rapportées de pérégrinations non loin de chez moi...

Pour apprécier le diapo au mieux, commencez par cliquer sur l'icône d'agrandissement Bouton ''plein-écran'' en haut à droite.
Puis re-cliquez sur cette même icône pour faire disparaître les bords de votre navigateur.
Alors seulement, lancez le Diaporama.png diaporama d'un clic au centre !

••• Pardonnez-moi si vous cherchez du sensationnel, du tape-à-l’œil : mes photos ne vous plairont sans doute pas, mais j'espère quand même réussir à vous communiquer un peu de la sérénité procurée par les paysages rencontrés.

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► Un autre billet sur la campagne lorraine, sous les nuages :
       http://fifracol.blog.free.fr/index.php?post/2019/07/22/Sous-les-ciels-et-nuages-de-Lorraine

jeudi, 12 septembre 2019

Reims : une cathédrale aux sculptures épatantes !

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Suite du diapo sur la cathédrale de Reims

Dans le billet du 07 septembre,  vous ont été proposées des photos de la cathédrale de Reims focalisées sur l'extérieur du bâtiment.

Voici quelques images qui concentrent l'attention sur les sculptures, absolument fascinantes ! – Et, croyez-moi, il faut qu'elles le soient pour justifier les contorsions du cou qu'elles obligent ! 😄

Laissez-vous aller, regardez, goûtez, aimez (ou pas)... L'art des sculpteurs du Moyen-Âge gothique est incroyable, même s'il faut bien reconnaître que le temps et les destructions humaines ne lui a pas toujours rendu grâce ; heureusement, les restaurateurs d'aujourd'hui ont bien du savoir et du goût pour lui redonner vie.

Pour apprécier le diapo au mieux, commencez par cliquer sur l'icône d'agrandissement Bouton ''plein-écran'' en haut à droite.
Puis re-cliquez sur cette même icône pour faire disparaître les bords de votre navigateur.
Alors seulement, lancez le Diaporama.png diaporama d'un clic au centre !

Si le rythme du défilement ne vous convient pas, arrêtez le diapo puis avancez ou reculez en cliquant respectivement à droite ou à gauche de l'image affichée.


••• J'espère que vous aurez autant de plaisir à regarder ces photos que moi à les faire (et à les examiner, car, à l'écran, on découvre parfois des choses qui étaient passées inaperçues lors de la prise de vue).

  

► Et si vous avez envie d'un petit pêle-mêle (réalisé sur Kizoa.com), cliquez sur l'image ci-dessous, puis faites "clic droit > Enregistrer l'image sous..."
  

mercredi, 11 septembre 2019

Ancêtres ?

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Ils ont de jolis noms...

On les appelle Australopithecus Afarensis ou Australopithecus Anamensis. Ils sont vécus... il y a bien longtemps (plusieurs millions d'années en arrière !), du côté de l’Éthiopie actuelle... On leur reconnaît une parenté certaine avec le genre HOMO auquel nous appartenons. Les artistes s'emparent allègrement de ce dont on dispose pour tenter de nous faire rêver sur leurs bouilles osseuses (afin qu'on puisse les ajouter à l’album de famille ?).

Voici deux d'entre ces essais de représentation :


Australopithecus Afarensis (Lucy)


Australopithecus Anamensis

C'est assez épatant comme on aime les montrer dans une lumière plutôt rare (pour masquer des imperfections, pour mieux nous fasciner, pour faire "sous-bois" ?). Et c'est non moins fascinant de constater combien on cherche à créer ainsi une mythologie des origines : Australopithecus Afarensis a même une représentante prénommée Lucy, n'est-ce pas !...


► Pour aller un peu plus loin, sur Wikipedia, par exemple :

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