FIFRACOL • Origami, photos, plaisirs de l’esprit

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dimanche, 25 février 2018

Bientôt une drôle de roue-cône !

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Un tuto en vue : une roue en forme de double-cône plissé !

Bizarre, non ? Peut-être un peu rétro-futuriste...

Roue-cône

En plus, ça ne sert strictement à rien ! ;-)

Roue-cône

Images cliquables

Mais je trouve ça plutôt joli, comme tous les origamis modulaires de la grande créatrice Tomoko Fuse ! Et c'est assez amusant à fabriquer ! ♥

>> Un peu de patience : le tuto ne saurait tarder...

jeudi, 22 février 2018

Un répertoire pour les origamis

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Vous allez mieux vous y retrouver !

Le nombre de billets consacrés aux origamis augmentant régulièrement, j'ai pensé qu'un...

... serait le bienvenu. Il est maintenant disponible : vous n'avez qu'à cliquer sur le l'image ci-dessus !

Vous pouvez bien entendu le retrouver quand vous voulez en cliquant sur le lien approprié dans le bandeau vertical de droite : le titre qui surmonte le lien est agrémenté d'une feuille de trèfle ♣

Faites-moi savoir s'il y a quelque chose à améliorer (cliquer pour ce faire sur le mot "commentaire" au bas de ce billet)...

Merci.

mardi, 20 février 2018

TUTO - Tout un poulailler en origami

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Poules, coq, poussins : tout y est !

Il est agréable de savoir faire des origamis tout simples, qui ne nécessitent pas de grande habitude du pliage pour les réussir. La petite poule – et ses avatars que sont le coq et les poussins – fait partie, comme le chat et le chien que je vous ai présentés dans d'autres billets, de ces origamis qui ont toute leur place dans les jouets éphémères des enfants : ils font d'excellents supports à d'interminables histoires qu'on peut (se) raconter librement...

Voici le tuto qui vous donnera accès à ce joli petit monde peuplé de gallinacées !


Pour réaliser la famille "poule"
, vous aurez besoin :

  • de papier ordinaire, coloré sur une seule face ou tout blanc (grammage : 70 gr/m2 maxi) ; tous les feuillets seront carrés ;
  • d'un carré de papier d'environ 10cm de côté pour une poule ; un 2e carré sera employé pour la crête, il fera 5cm de côté ;
  • d'un carré d'environ 12,5cm de côté pour un coq (crête : carré de 6,5cm de côté) ;
  • d'un carré d'environ 6cm de côté pour un poussin ;
  • d'une paire de ciseaux ;
  • d'un crayon pour dessiner les yeux et, éventuellement, esquisser les ailes.


>>
Vous pouvez aussi bien utiliser le modèle ci-après, qui comporte de quoi faire une petite basse-cour complète, moyennant :

  • un enregistrement sur votre ordinateur de l'image (par "clic droit" sur l'image, puis "enregistrer l'image sous...") ;
  • une impression pleine page sur une feuille A4 (à l'intérieur des marges incompressibles de l'imprimante) ;
  • le découpage des feuillets (une coupeuse à roulette est un vrai plus, je le reconnais ! A défaut, un massicot ou une cisaille à papier).
Modèle à imprimer


==> Le poussin n'a pas été intégré dans la vidéo, que j'ai voulu courte : il suffit pour le réaliser de marquer la queue pointue d'un pli oblique, de déplier puis de faire un pli rentrant du bout de la queue en ramenant la pointe à cacher dans la rigole qui suit l'arrière du corps du poussin. — En tout cas, éviter de simplement couper la queue !!!

La queue du poussin

Image cliquable


••• N'oubliez pas vos bottes !
 ;-)

lundi, 19 février 2018

Beautés des froidures

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L'hiver a ses beautés quotidiennes

Cliché1
Cliché2
Cliché3
Cliché4
Cliché5
Cliché6
Cliché7
Cliché8
Cliché9
Cliché10

Images cliquables


>> Si vous préférez voir les photos dans un petit diapo, cliquez sur ce lien qui vous mènera chez la Mère ZACLYS : LIEN

samedi, 17 février 2018

L'élevage se porte très bien !

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Un petit poulailler chez soi, c'est cool !

Après les phoques, revenons à nos animaux familiers : bientôt je vous proposerai un tuto pour faire de jolies petites poulettes...

Elles sont très, très faciles à réaliser, et la participation de jeunes enfants est même tout à fait possible !

Un peu de patience : l’œuf (vidéo) n'est pas encore éclos !

Poulettes

Image cliquable

>> Sympa, non ?

vendredi, 16 février 2018

TUTO - Origami d'un phoque

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Retour vers les animaux !

Le phoque présenté ici correspond à un modèle de , grand origamiste dont les publications sont (essentiellement) en anglais, mais assorties de diagrammes tellement bien faits que ne pas comprendre la langue n'est pas un handicap majeur.

Phoques

Image cliquable

Pour le réaliser,

  • vous aurez besoin d'une feuille carrée d'environ 20cm de côté, colorée sur une seule face, unie ou non, voire toute blanche ; du papier fin est préférable, les épaisseurs obtenues au cours des pliages étant parfois importantes.
  • vous pouvez, comme je le fais souvent en cas de plis "délicats" (cf. le tuto vidéo ci-dessous), recourir à un coupe-papier pour marquer certains plis ;
  • un crayon peut être utile pour parachever l'origami en ajoutant yeux, nez et moustaches au phoque, pour plus de réalisme...

Pliages et mise en forme sont entremêlés : ici, pas de longues phases préparatoires où l'on marque indéfiniment des plis avant de démarrer la construction. La base est le cerf-volant.

Les plis sont remarquables parce que :

  • ceux d'entre eux qui sont partiels ne sont pas rares ;
  • le bon équilibrage des éléments symétriques demande qu'on n’aplatisse pas tout de suite trop fermement certains plis, pour permettre de petites corrections au fur et à mesure ;
  • certains plis sont réalisés sur une couche de la figure à partir des plis déjà faits sur une autre couche ;
  • la figure est au total assez longue à réaliser, mais très... réjouissante.

Voici le tuto que je vous propose :

>> Et si vous voulez vous lancer dès à présent, utilisez le modèle de carré coloré que je vous propose ci-après :

- faites un clic droit sur l'image
- choisissez "enregistrez l'image sous..." et rapatriez l'image sur votre ordinateur
- imprimez l'image en pleine page A4, découpez, pliez !

••• Voici l'image à télécharger :

Modèle

==> À vous maintenant !

mercredi, 14 février 2018

Formidable morceau de vie

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... “Morceau de vie”, comme on dirait «morceau de viande»

La juge

“Ni juge, ni soumise” : nul n'ignore le clin d’œil à un slogan célèbre, mais c'est un drôle de titre quand même ! Car ce film documentaire de Jean Libon et Yves Hinan suit bien une juge d'instruction belge d'expression française durant plusieurs années. Elle n'est certes guère soumise, mais elle est bien juge ! Ce titre aurait-il été choisi pour plonger plus sûrement le spectateur dans la rapide amnésie grâce à laquelle il oublie qu'il est bien en face d'une vraie juge ?

L'intérêt du film, outre de nous montrer la justice belge via un pan de ses coulisses (l'instruction a lieu AVANT tout procès), réside tout entier dans le personnage de cette juge : truculente, jamais avare de bons mots, même dans les situations sordides qui sont évoquées, cette femme respire un certain bonheur de vivre ; sa gouaille en fait un vrai personnage, par-delà la personne sur laquelle le film se montre totalement discret. A l'image de sa 2CV, la femme paraît toute simple, mais totalement consciente de son importance dans les rouages de la société. Située au carrefour des enquêtes policières et des entretiens avec les prévenus, elle permet d'entrer sans se pincer le nez dans ces mondes parallèles faits de violence (familiale), de sexe à la petite semaine, d'horreur ordinaire : sa jovialité fait tout passer — à condition d'accepter un vocabulaire et des récits "pas piqués des vers", toutefois —, et les dialogues semblent parfois comme sortis d'une pièce de théâtre burlesque.

C'est acide, mais jamais au vitriol ; plutôt comme un bonbon fort en goût ! Et c'est, surtout, l'occasion de passer un excellent moment de cinéma, avec peut-être l'opportunité de réfléchir à ce monde qu'on connaît souvent peu : médiocre, vilain, et pourtant d'une forte humanité (de celle qui sent fort ?)...

/!\ Attention, quand même : le propos n'est pas politiquement très correct ! ♠♠♠ (j'ai lu ici et là nombre de commentaires accusant le film qui de ne pas respecter la dignité des prévenus, qui de stimuler le racisme, qui d'oblitérer la gravité des faits mis sous les feux des projecteurs...)

mardi, 13 février 2018

Enfin...

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Que c'est bon !

On l'a attendu, on l'a espéré, on le voit enfin : le soleil a accepté de faire un p'tit tour dans nos cieux. Pas pour longtemps, paraît-il, mais on en profite !
 

Glace 01

 

Glace 02

Images cliquables

mercredi, 7 février 2018

Boules à bosses : aller plus loin

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Si une petite boule à bosses ne vous suffit pas...

Nous savons désormais faire, en origami modulaire, une petite «boule à bosses» avec 12 modules sonobe (voir le  tuto précédent). Peut-être vous plairait-il d'en faire une plus grosse (peut-être pas tout de suite aussi grosse que celle présentée en conclusion du tuto précédent, mais tout de même...).

Pour faire une boule à bosses avec 30 sonobe, procédez de la même façon qu'avec la boule à bosses en 12 sonobe :

  • préparez 6 groupes de 5 sonobe (et donc 5 couleurs différentes),
  • construisez une base avec 5 sonobe (au lieu de 4), ce qui fait apparaître des arêtes en forme d'étoile (au lieu d'une croix en X).
  • procédez ensuite par couronnes successives...

Comparez la base de la boule en 30 sonobe et la base de celle en 12 sonobe :

 
 

À gauche, la base de la boule "en 30 sonobe"

À droite, la base de la boule "en 12 sonobe"

 


>> À vous de jouer !

mardi, 6 février 2018

Un film vraiment recommandable : “3 billboards”

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Un peu déroutant, très attachant...

Le film "3 billboards, les panneaux de la vengeance" m'a vraiment ravi : plusieurs jours après l'avoir vu, il me tourne encore dans la tête comme une petite chanson familière, un peu aigrelette et pourtant si émouvante.

Les critiques (positives) ont tant plu sur ce long métrage de l'Irlando-Britannique Martin McDonagh que je ne vais pas en rajouter des tonnes ! :-)

C'est ce qu'on appelle communément une «comédie dramatique», c'est à dire un film racontant une histoire ayant un fond assez sombre, mais dont la légèreté et la fantaisie ne sont pas exclues ; or, “3 billboards” réussit merveilleusement à maintenir le fragile équilibre entre humour et drame. Les dialogues y sont pour beaucoup ; la référence assumée à Shakespeare n'y est pas galvaudée.

Le drame quant à lui est sordide : une mère dont la fille a été violée et tuée n'en peut plus de ne pas voir la police s'activer à retrouver le ou les coupables ! Ce n'est pas rien... C'est là que le côté buté des personnages (ils le sont tous plus ou moins) joue un rôle formidable pour garantir une certaine drôlerie dans l'affrontement des caractères, et l'excès ou l'inattendu souvent cocasses de leurs rencontres. Ne pas omettre de mentionner le cinéaste, qui joue constamment par sa mise en scène avec la distance à laquelle est maintenu le spectateur de l'émotion ; émotion qui surgit par moments toute crue : on mesure sans mal combien l'auteur regarde ses personnages avec amitié, malgré leur balourdise qui s'exprime parfois au travers de la fureur la plus crétine ! L'art consommé avec lequel est conduite l'évolution des relations entre les personnages est admirable, lui aussi, combinant sans doute celui du scénariste, du dialoguiste et du réalisateur (c'est à dire ceux d'un certain Martin McDonagh, auteur complet !) : des personnages qui se détestent initialement finissent par se rapprocher le plus naturellement du monde.

Ah! et puis un petit délice que j'ai adoré : la fin de l'histoire est totalement ouverte... C'est suffisamment rare aujourd'hui pour qu'on s'en réjouisse ! ♥

Un film à déguster, en somme...


>> Pour aller plus loin :

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