FIFRACOL • Origami, photos, plaisirs de l’esprit

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« L'échange des princesses », film de Marc Dugain.

Le film est remarquable par la beauté des images (Gilles Porte), par le soin apporté aux magnifiques costumes (Fabio Perrone) et aux remarquables décors (Patrick Dechesne & Alain-Pascal Housiaux) et éclairages, par les détails un peu crasseux aussi (la boue, les chevelures telles qu'elles apparaissent lorsque les perruques ne sont pas mises, la vulgarité de certains personnages gravitant autour du roi) ; car c'est certes un monde de cours (celle de France, celle d'Espagne) qui nous est montré, mais aussi un monde guindé, frelaté, pourri par les intrigues politiques, dans lequel semblent survivre des enfants princiers en passe de devoir perdre leur pureté : une toute jeune infante de 4 ans, une jeune princesse à peine adolescente, un jeune prince héritier qui peine à faire face à son destin de futur roi d'Espagne, et un jeune roi de France (Louis XV), grave, presque triste, au milieu de courtisans anonymes et vains.

Les acteurs sont TOUS remarquables de justesse :

• Lambert Wilson en roi d'Espagne sanguinaire mais soudain hystériquement repentant,
• Olivier Gourmet en régent de France soucieux des affaires du royaume avant tout,
• Juliane Lepoureau en toute jeune princesse espagnole (à la maturité tellement précoce qu'elle en ferait presque peur par moments),
• la jeune Anamaria Vartolomei en princesse française rebelle (Marc Dugain semble s'être joliment amusé à donner au personnage des allures piquantes d'ado moderne !),
• Andréa Ferréol en vieille princesse palatine revenue de toutes les avanies de la vie de princesse à la cour (très humaine, aux éclats de joie éblouissants dans ce film sombre),
• et surtout (surtout !), Catherine Mouchet en gouvernante distante mais aimante d'abord du jeune héritier du trône de France, puis de la petite princesse espagnole débarquée à la cour de Versailles.
• Les deux jeunes hommes qui incarnent Louis XV (Igor van Dessel) et l'héritier du trône d'Espagne (Kacey Mottet Klein) sont épatants eux aussi !

Le film est sans doute exigeant : c'est un film de personnages, d'ambiance (hypocrite), sans action d'éclat, où la mort omniprésente est celle de tous les jours. Mais il vaut le coup d’œil, assurément !

>> Pour aller plus loin :

• Allociné (article et galerie de photos) :
    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=255768.html
• Télérama (critique) :
    http://www.telerama.fr/cinema/films/l-echange-des-princesses,518917,critique.php

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Un court film YouTube pour s'approcher du paradis

Les oiseaux filmés et/ou photographiés en Nouvelle-Guinée pour faire le film proposé ici sont incroyablement surprenants et beaux.

Merci aux chercheurs/cinéastes/photographes de partager ces merveilles sur le Net.

•• Et merci à Herr Pépé de m'avoir donné à connaître le lien vers ce bijou !

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Une explication qui en vaut une autre ?

Dans l'Est de la France (mais ailleurs aussi !) subsiste parfois encore une expression datant de la dernière guerre mondiale : « Achtung, bicyclette » pour dire quelque chose comme “Prenez garde devant”...

Je suis tombé sur une explication non garantie par des linguistes ou autres lexicographes chevronnés (cf. Alain Rey ?), mais elle m'a paru si séduisante que je la reproduis volontiers :

Selon Marie Grégoire, journaliste, l'expression trouverait sa source dans les affiches placardées dans Paris par l'armée allemande durant l'Occupation. Ces affiches (...) commençaient toujours par “Achtung, Bekanntmachung(1)”, suivi d'injonctions. Les Parisiens, ne comprenant pas le sens du deuxième mot ("Bekanntmachung", soit : "avis"), l'auraient alors transformé en "bécane à machin", puis en "bécane", pour en arriver à "bicyclette".

Rigolo, non ?

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(1) Achtung, Bekanntmachung = "Avis à la population" (litt. “Attention, avis”)
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Ça me rappelle une Bourguignonne de ma connaissance qui, du haut de ses 10-15 ans à l'époque, répondait malicieusement à la soldatesque lui posant des questions pratiques : "Nix faut j'ter", parce qu'elle ne comprenait rien à l'allemand, et n'avait retenu que "Nicht(s) verstehe" (= "comprends pas/rien").

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○ En clin d’œil à mes nombreux amis allemands !

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Faire une boule-étoile modulaire

Pour les fêtes, les boules-étoiles sont vraiment épatantes. Elles sont très simples à réaliser, parce que leurs modules le sont : les gestes à pratiquer sont tous très faciles.

La seule difficulté vient du fait que la réalisation complète est longue : il faut de la patience !

Pour réaliser une boule-étoile, vous aurez besoin de :

• 6 feuillets carrés (d'environ 10cm de côté, par ex), colorés sur une seule face (voire tout blancs). Trois couleurs différentes représentent une combinaison intéressante.
• un bâton de colle (en stick) ; la colle liquide est plus difficile à manier.
• une pique à grillade en bois (ou une pièce de mikado !).
• éventuellement une feuille d’essuietout pour enlever les excès de colle sur les doigts pendant les manipulations.

Deux étapes très distinctes :

1. La fabrication des étoiles à 4 branches, qui est semblable à celle qui a été montrée lors de la fabrication d'une “étoile à 8 branches” ( ancien tuto). On part chaque fois d'une “base-moulin” (le tuto d'aujourd'hui remontre comment la faire). Les deux premiers plis (diagonales du carré) sont réalisés face colorée vers soi.
2. Le collage des 6 étoiles entre elles et leur présentation finale :
• Disposition des étoiles en croix latine : la barre longue comporte 4 étoiles placées en alternant deux couleurs ; la barre courte a 3 étoiles dont les deux extrêmes sont de la 3e couleur.
• Collage d'une étoile à une autre par les petites pattes triangulaires faites dessous chacune d'elles ; il faut les pincer fortement, sans déraper (tous les triangles doivent restés alignés 2 par 2). On progresse en faisant d'abord la barre longue de la croix, puis la barre latérale. Puis on ferme peu à peu la boule en partant du haut de la croix (trois branches), enfin en enroulant la barre longue.
• Ouverture des losanges pour faire apparaître les couleurs, masquées jusque-là !

Mais trêve de bavardages : AU TUTO !

<> Si vous souhaitez commencer avec un modèle à imprimer, voici des images qui peuvent vous servir (pour les enregistrer, clic droit, puis "enregistrer l'image sous...") : chaque bande verticale est à imprimer deux fois, en pleine page A4, pour disposer des 6 carrés nécessaires (même couleur sur deux carrés, donc).

>> Variations :

• au lieu d'utiliser des feuillets colorés, vous pouvez aussi bien employer des feuillets tout blancs, des feuillets intégralement colorés (choisissez plutôt des couleurs "légères" dans ce cas), des feuillets à motifs.
• utilisez des feuillets de plus grande taille pour obtenir de plus grosses boules
• utilisez les feuillets colorés d'un seul côté en commençant non par la face colorée comme dans le tuto, mais par la face blanche : le résultat est très différent...