FIFRACOL • Origami, photos, plaisirs de l’esprit

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L'étoile à cinq branches d'un seul tenant

Pour faire l'origami de cette étoile à cinq branches, on a besoin d'un pentagone régulier convexe (l'étoile elle-même est un pentagone régulier , mais... en étoile [pour peu qu'on dessine l'étoile en cinq coups de crayon, sans lever la pointe] !).

Pour l'obtenir,

• vous pouvez le construire selon les règles géométriques décrites ICI (grande feuille, compas à large ouverture, règle et ciseaux nécessaires) ;
• vous pouvez aussi télécharger une image de pentagone à imprimer, par exemple ICI (feuille A4 [par ex], logiciel de traitement d'images, imprimante, ciseaux nécessaires). L'ordinateur et l'imprimante présentent l'intérêt de donner à expérimenter des tas de formes colorées sur la face principale du pentagone.

La construction de l'origami se fait en deux étapes principales :

• 3 séries de 5 pliages préparatoires chaque fois : médianes, rabats, plis en biais
• construction de l'étoile : coupelle, fermeture de celle-ci, pliage des cinq pointes

Mais suivez plutôt le tutoriel que je vous ai concocté : j'espère que vous aurez ensuite très envie de faire à votre tour de semblables étoiles en papier plié. Vous verrez, c'est très gratifiant !

On peut bien entendu faire des étoiles unies, à partir de feuillets pentagonaux colorés sur une face ou deux. Mais le mieux, apparemment, est de s'amuser avec des couleurs judicieusement réparties :

• La face principale peut ainsi ressembler à cela (dans un "patron" utilisable, le pentagone doit être vide de toutes lignes, tracées ici pour se repérer) :

• La face dorsale n'est que peu visible une fois l'étoile terminée ; il n'y a besoin de couleurs qu'aux emplacements colorés ci-après ; ce sont ceux qui forment le pentagone central vu au centre du dos de l'étoile (sur un "patron" utilisable, seules les couleurs doivent être présentes) :

Si vous souhaitez vous entraîner, voici deux images à télécharger (clic droit, puis enregistrer l'image) :

• FACE PRINCIPALE

• FACE DORSALE

>> Imprimez chaque image en grande taille (pour qu'elle occupe la largeur de la feuille), l'une au recto d'une feuille A4 (en veillant à faire occuper toute la largeur de la feuille A4, et en demandant le centrage de l'image lors de l'impression), l'autre au verso de la même feuille (même échelle d'agrandissement, même centrage).

BONNE EXPÉRIMENTATION !      ○ ○ ○

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La vigne en automne : une palette formidable !

Quelques images glanées au gré de mes pérégrinations à travers la campagne...

A-t-on besoin de plus de commentaires ???

 

 

 

 

 

 

 

 

Toutes images cliquables

>> Vous pouvez retrouver ces images dans un mini-diaporama sur  FramaPic.

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Un roman formidable : « Auprès de moi toujours »

Écrit à l'origine en anglais par l'écrivain britannique Kazuo Ishiguro, ce roman s'appuie sur une astuce (= un artifice, un procédé) littéraire très simple : le monde décrit ressemble terriblement au nôtre, mais n'est pas le nôtre. Et de là naît très rapidement une sorte de malaise (délicieux pour le lecteur) qui ira en s'amplifiant à mesure que le "secret" sera dévoilé, pudiquement, en toute simplicité, presque banalement ; de là, encore, la fascination étrange que suscite le récit, lent, minutieux, d'une très grande maîtrise dans l'écriture.

Dans ce récit, nulle révolte, presque aucun conflit entre les personnages (mais aucune platitude dans la description de leurs relations, subtilement explorées), juste l'évolution psychologique depuis l'enfance jusqu'aux dix premières années de l'âge adulte d'un groupe d'enfants "particuliers", élevés avec grande bienveillance par des "gardiens" dans une institution où la vie est douce et protégée. Tout est raconté par Kath, l'une de ces enfants, qui, adulte, se retourne sur son passé, sans qu'il soit dit clairement pourquoi elle fait cette démarche : on la sent à la recherche de sens, poussée aussi par une volonté de partage (elle s'adresse parfois au lecteur). En fait, Kazuo Ishiguro, avec grande délicatesse, nous met face à des questions majeures : qu'est-ce qui fait de nous des humains ? Comment réagir face à ce que la société accepte comme une évidence, mais qui pose un vrai problème éthique pour peu qu'on y réfléchisse ? Des questions majeures donc, mais sans jamais se montrer didactique ou moraliste, sans AUCUNE lourdeur, sans recherche d'effets sinon celui de ne pas en faire, avec une finesse extraordinaire, toute teintée de mélancolie, et en laissant le lecteur libre de réfléchir.

Un grand texte, assurément, mais exigeant du lecteur patience et empathie ! Pour ma part, la fascination réelle qu'a exercée le récit sur moi m'a conduit sans aucun ennui au terme de l'histoire, mais j'ai lu (ensuite) ici ou là que la lecture avait été un peu longuette pour certains.

Je ne connaissais pas cet écrivain, et ce sont les projecteurs du Prix Nobel de Littérature 2017 qui ont attiré mon attention sur lui. Je ne suis pas vraiment déçu ! En outre, la langue de la traductrice du roman anglais ("Never let me go", 2005) est simple et limpide : je suis incapable de juger de la qualité de la traduction, mais elle sied bien au propos. Merci donc à Anne Rabinovitch.

Je ne suis pas un grand angliciste –loin s'en faut !–, mais je trouve le titre anglais vraiment intéressant : "Ne me laisse jamais partir !" ; à la fois semblable à un refrain de chansonnette un peu sotte, et chargé d'un sens tout particulier quand on a lu le livre, puisque le thème du départ définitif y est très présent !

>> Pour aller plus loin :

• Wikipedia (présentation du roman) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Aupr%C3%A8s_de_moi_toujours
• Wikipedia (présentation du romancier) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kazuo_Ishiguro

  
>> Quelques critiques du roman :

• Noosfere : https://www.noosfere.org/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=2146566963
• Belial : https://www.belial.fr/o/blog/aupres-de-moi-toujours
• CritiquesLibres : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/11343

  
>> Film d'après le roman : “Never let me go” (Mark Romanek, GB-USA, 2010)

• Allociné (présentation du film) : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=144222.html
• Télérama (article critique) : http://www.telerama.fr/cinema/films/never-let-me-go,425960.php

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Pas de difficultés avec les vidéos hébergées chez DAILYMOTION ?

Si telle est votre situation, c'est que vous avez de la chance, que vous êtes très astucieux , ou que vous ne pratiquez jamais cet hébergeur de vidéos.

Quant à moi, fidèle depuis le début de ce blog à cet hébergeur, j'ai décidé de m'en éloigner : les embêtements sont récurrents et je m'en vais voir désormais chez VIMEO si les cieux y sont plus cléments (à l'occasion, j'utilise aussi YouTube, mais rarement).

Mes chaînes vidéo sont accessibles via les liens dédiés dans la barre verticale de droite.

Merci de votre compréhension !

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Cette fleur en origami est "très classe"...

C'est un modèle de Tomoko FUSE, la grande créatrice japonaise d'origamis modulaires. On en reconnaît bien la patte élégante : des lignes droites franches et de légères courbes en douce tension ; l'équilibre des masses est basé sur des proportions tout à fait réussies !

Vue par dessus, la construction est symétrique selon deux axes de symétrie perpendiculaires (elle s'inscrit parfaitement dans un carré), d'où les plis semblables répétés.

Pour la réaliser, on a besoin de :

• de trois feuilles carrées colorées sur un seul côté (mais deux côtés colorés ne nuisent pas vraiment !) ; si c'est possible, choisir du papier de belle qualité (soit dévolu aux origamis, soit de 80gr/m², ou légèrement plus)...
• la référence de base pour les mesures est celle de la corolle (dans le tuto, elle est rouge) ; elle mesure par ex. 15cm de côté ;
• le pied sera fait d'un carré ayant ses côtés de 7% supérieurs à la base, soit dans notre exemple : 16cm (arrondi) chacun ;
• le cœur de le fleur naît d'un carré présentant des côtés égaux à 70% de la base, soit dans notre exemple : 10.5cm chacun.

La construction commence préférentiellement par le pied, puis on conçoit la corolle et enfin le cœur de la fleur.

Le pied est très facile à faire ; la corolle nécessite de nombreux plis préparatoires, réalisés deux par deux ou quatre par quatre ; le cœur ne présente pas de difficulté hormis celle d'être assez petit.

Selon moi, le résultat final est vraiment beau, et très gratifiant ! ♥

J'espère sincèrement que vous prendrez autant de plaisir que moi à faire cette jolie fleur.

• VIDÉO

 
>> Pour aller plus loin :

• Consulter le livre de Tomoko FUSE, intitulé Origami modulaires d'exception (éditions Nuinui).