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Tag - Connaissance

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vendredi, 20 novembre 2020

Gaffe aux GAFAM ! 😜

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Le Conseil d’Analyse Économique invite à l’action

Le rapport récent du Conseil d’Analyse Économique (CAE), sorti le 22 oct 2020, apporte un regard rigoureux (et donc bienvenu par ces temps de rumeurs échevelées) sur la position économique des fameux GAFAM (acronyme commode pour Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).

Son titre est on ne peut plus éloquent : « Plateformes numériques : réguler avant qu'il ne soit trop tard ». À l’heure où, comme tout un chacun, je me précipite régulièrement sur mon ordi pour ceci ou cela, ça donne à réfléchir… Vous ne croyez pas ? 😊

• Vous pouvez retrouver le rapport ici : http://www.cae-eco.fr/plateformes-numeriques-reguler-avant-qu-il-ne-soit-trop-tard

• En PDFPDF : http://www.cae-eco.fr/staticfiles/pdf/cae-note060.pdf


L’introduction liminaire est la suivante :

« Se déplacer, communiquer, écouter de la musique, regarder des films, travailler, gérer son entreprise, partir en vacances : les plateformes numériques ont pris une place croissante dans notre quotidien. Elles offrent des opportunités économiques inédites et des bienfaits importants aux citoyens, aux entreprises ou encore à l’État. En parallèle, le pouvoir économique de certaines plateformes numériques est devenu considérable, notamment celui des plus grandes d’entre elles que sont les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft).
    L’apparition de ces géants s’explique bien : les économies d’échelle et les effets de réseaux à l’œuvre dans l’économie numérique poussent à la concentration. À cela s’ajoute la tendance des grandes entreprises numériques à s’organiser sous la forme de conglomérats diversifiés par le développement de nouveaux produits ou services inclus dans leur écosystème, mais aussi par des vagues de rachats de start-ups prometteuses qui diminuent la concurrence sur le marché. Leurs modèles d’affaires sont spécifiques et l’usage de la technologie et des don-nées exacerbe certaines pratiques anti-concurrentielles déjà connues et en crée de nouvelles.
    Ainsi, certaines entreprises sont devenues des plateformes “structurantes” sur leur marché et représentent autant de défis aux politiques de concurrence. Il est en effet de plus en plus difficile pour les régulateurs d’avoir une action efficace pour garantir un fonctionnement concurrentiel des marchés où ces plateformes sont actives, malgré les sanctions qui leur sont souvent infligées à l’issue des actions antitrust. C’est pourquoi la question du démantèlement de certaines entreprises représentant un risque trop grand pour l’économie et la société apparaît parfois dans le débat public. Nous considérons que cette solution n’est à envisager qu’en dernier recours, tant ses effets sur la concurrence sont incertains et sa mise en œuvre complexe et coûteuse.
    Pour autant, la puissance publique doit mettre en place des solutions en amont pour réguler efficacement les plateformes numériques, en se basant sur une connaissance fine des mécanismes propres à leur fonctionnement. Ainsi, nous recommandons une refonte à l’échelle européenne de la régulation du numérique centrée sur le contrôle des technologies de collecte et d’usage des données d’utilisateurs mises en place par les plateformes “structurantes” ; nous recommandons aussi de mieux armer les autorités de concurrence en leur confiant cette régulation. Il est également souhaitable de redonner davantage de pouvoirs aux usagers et consommateurs en permettant la portabilité non seulement des données mais aussi de l’identité pour favoriser la migration vers des plateformes concurrentes et le multi-homing. Davantage de transparence doit également être imposée aux grands acteurs du numérique par l’ouverture renforcée des interfaces et l’implication des citoyens et experts dans l’expérimentation et le contrôle des algorithmes. »

La conclusion du rapport est la suivante :

« Les plateformes numériques “structurantes” posent des problèmes de concurrence, exacerbant des pratiques anti-concurrentielles connues et en créant de nouvelles. Cette note suggère une voie possible pour y remédier, par une régulation du numérique mise en œuvre par les autorités de concurrence. »

Deux schémas parlants (images cliquables) :

mardi, 17 novembre 2020

Un dessin vaut mieux que…

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Les exportations de ce qu’on ne veut pas utiliser chez soi

Gag : “Interdits dans l’Union Européenne, car jugés dangereux, des pesticides sont pourtant exportés depuis la France ou l’Allemagne.” (cf. Courrier International n°1567, nov. 2020, relayant le travail de Martin Grandjean).

Voici une représentation graphique de la chose, qui fait se dresser les cheveux sur la tête (!) :

Représentation graphique

̦Par : Martin Grandjean, Infographics CC-BY

[_Image cliquable_]

••• «Fake news», dirait un certain Président sur le départ

mardi, 10 novembre 2020

Mets bien le max sur ta phax !

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Mettre un masque, oui, mais correctement, c’est mieux ! 😎

Marre de voir les masques mis n’importe comment : je suis tombé sur une publication municipale qui m’a paru assez pédagogique.

Je la reproduis ci-dessous 🔻 : merci, Monsieur le Maire

Porter le masque correctement

Image cliquable

➡ Bref :

  • sur le nez ET la bouche, bien centré ;
  • ET PAS sous le nez, encore moins sous le menton
  • …… Nom de nom !!! 🥴

👉 Vrai : dans l’illustration, la seule “position” que je n’ai pas vue dans la rue, c’est la dernière, en bas à droite (mais c’est peut-être qu’à ce moment-là j’avais mon masque comme ça ! 🤪).

samedi, 26 septembre 2020

Un instrument assez magique

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L’(h)armonica de verre : une porte musicale vers un autre monde ?

À la fois éthéré, caressant, limpide et pourtant vaguement désagréable, l’(h)armonica de verre reste un instrument rare : peu de fabricants, peu d’artistes, peu de compositions.

Mais je le trouve fascinant, tant en raison de sa conception — avec ses bols de verre — et de l’utilisation de l’eau pour son fonctionnement, que pour les sons assez étranges qui en sortent ; je vous en propose une petite découverte vidéo (image ET son) :


••• Si vous avez envie de vous documenter sur l’armonica de verre, commencez par ex. par cet article de Wikipedia.

mercredi, 2 septembre 2020

Un numéro de “l’Histoire” consacré à la pandémie

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Une photo en couverture qui interpelle

C’est celle d’un couple d’Anglais dans les années 1930, lors d’une épidémie de grippe.

Couverture

Image cliquable

••• Pas beaucoup de différences entre ce que nous vivons aujourd’hui et ce qu’on vivait dans les années ’30, ne trouvez-vous pas ?

mercredi, 22 juillet 2020

Vaucouleurs : quel joli nom pour un village…

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L’un des villages auxquels est attachée la légende de Jeanne la Pucelle

BlasonVaucouleurs, sis dans le département de la Meuse, est ma foi un bien bien joli village !

Wikipedia lui consacre un assez long article ; le paragraphe historique, bien condensé, mérite votre lecture (et me dispense d’ajouter ici tout propos historique) ; vous comprendrez mieux la présence écrasante de la figure johannique dans ce bourg où les vestiges historiques (de dates diverses) sont joliment mis en valeur !

Voici une trentaine de photos que j’en ai récemment rapportée. Puisse ce petit  diapo vous plaire !

💡 Pour mémoire : cliquez  d’abord, dans le coin droit de la fenêtre ci-dessous, sur l’icône Bouton ''plein-écran'' d’agrandissement ; si vous voyez toujours certains bords du navigateur, re-cliquez encore sur cette même icône pour une meilleure immersion ! 😉

🕶 Défilement auto : 8s par vue…


🚩 C’est à vous !

dimanche, 19 juillet 2020

Une règle tirée d’un chapeau !

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Pourquoi s’embarrasser d’explications ?

Et, comme à l’habitude, c’est grâce à ÉconomieTips que je me suis instruit ! 😁

Vous pouvez d’ailleurs retrouver le billet dans sa version originale en suivant ce lien-ci : https://newsletters.artips.fr/Economitips/Mitterrand_Pib/

N’hésitez pas à vous abonner si ces petites histoires touchant à l'Économie vous plaisent : lien d’abonnement au bas du billet original, ou ICI

Autre avantage d’aller lire le billet dans sa version originale :
toutes les images y sont cliquables, et des liens supplémentaires sont fournis !

Bonjour,

Aujourd'hui : "Au doigt mouillé ?"

Où l'on assiste à la naissance d’un nombre d'or.

Illustration ÉconomieTips

Juin 1981, un soir à l'Élysée. Trois hauts fonctionnaires empressés griffonnent sur un coin de table. Leur mission ? Aider le Président de la République, François Mitterrand, à calmer les ministres trop gourmands…

Depuis de nombreuses années, la France connaît un "déficit budgétaire" : l'État dépense plus d'argent qu'il n'en perçoit. Et cela ne s'arrange pas du tout : on craint que le déficit n’atteigne 100 milliards de francs en 1982.

 
François Mitterrand, 1988

Alors le Président a besoin d'arguments pour dire non aux ministres qui réclament trop de fonds pour leur ministère.

Les trois conseillers, appelés en urgence, s'arrachent les cheveux… quand tout d'un coup, une idée leur vient : et si on fixait une limite par rapport au "produit intérieur brut" ?

Le PIB, c'est la valeur de l'ensemble des biens et services produits dans un pays en un an. Les fonctionnaires observent que le déficit attendu représente à peu près 3 % du PIB estimé pour 1982… Alors va pour 3 % !

 
llustration Économitips

Les conseillers rendent leur copie au Président : voilà un chiffre rond, qui se retient facilement. Cela ne repose sur aucune règle mathématique ou économique, mais c'est imparable pour clouer le bec aux ministres qui réclament des sous : "le déficit budgétaire ne doit pas dépasser 3 % du PIB".

 
L’hémicycle du Parlement européen, 2014

Le chiffre est donc repris par le Président Mitterrand puis répété pendant des années par les gouvernements successifs et les médias. Il devient tellement "évident" et connu qu'il est adopté par les États européens en 1992 (dans le traité de Maastricht), avec d'autres règles budgétaires communes.

Les 3 %, nés ce soir-là, deviennent ainsi une "règle d'or" budgétaire qui s'impose à toute l'Europe ! Même si la France ne l’a que rarement respectée…

 
Illustration ÉconomieTips

Pour en savoir plus :

Peut-on encore maîtriser la dette et les déficits publics ? Les mesures prises avec la crise du Covid-19 compliquent davantage les choses...

La Cour des comptes fait justement le point sur la situation et les perspectives des finances publiques françaises dans un rapport récent à consulter ici !

 


© ÉconomieTips

samedi, 11 juillet 2020

Un site gallo-romain vraiment intéressant (pour qui aime l’Histoire de l’Antiquité)

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Le site gallo-romain de la Croix-Guillaume, non loin de Saint-Quirin

Je vous ai conduit·e·s il y a peu à Saint-Quirin. À quelques encâblures de ce village, tout près du lieu-dit «La Croix-Guillaume», se trouve un site archéologique présentant les vestiges d’un hameau gallo-romain, et mis en valeur de manière assez épatante.

Un peu d’Histoire…

« Au début de l’époque romaine (vers 20-30 après J.-C.), des populations gallo-romaines se sont installées sur les plateaux du Piémont vosgien dominant les vallées des deux Sarres, de la Bièvre et de la Zorn. De nombreux hameaux qui communiquaient les uns avec les autres par des chemins ont ainsi été répertoriés.

Le site de la Choix-Guillaume constitue un bon exemple de cette occupation car il concentre sur une surface relativement restreinte habitats, nécropole, sanctuaire et activités économiques. Les Gallo-romains avaient sans doute défriché les terres sur lesquelles ils s’étaient installés : le paysage était probablement moins boisé qu’aujourd’hui. Sur les pentes, les habitants avaient aménagé des terrasses pour cultiver ; l’élevage et la chasse étaient bien entendu pratiqués ; enfin, les affleurements de grès tout proches permettaient aux carriers d’exploiter la pierre.

Comme tous les hameaux de la région, celui de la Croix-Guillaume a été occupé jusqu’à la fin du 3e siècle. On ignore encore pourquoi les populations gallo-romaines ont quitté ces lieux (exode rural ?). »

(d’après un texte explicatif affiché sur place, et largement repris ici)

► J’ai tenté parmi toutes ces vieilles pierres de faire quelques  photos. Pas facile facile ! J’espère vous donner envie d’aller visiter ce site, qui le mérite bien (et qui se mérite aussi : il faut marcher un peu, mais c’est facile !).

Chemin du rêve ?

Premier contact

Jupiter équestre (ou nain de la forêt ?)

Abri d’urne funéraire ?

Carrière voisine (on s’y croirait)

Rue ? Bâtiment effondré ?

Restes de fontaine

Bases de trois bâtiments

Reconstitution des 3 bâtiments de la vue préc. (à droite)

Images cliquables

Emplacement de tombe (nécropole)

Haut de colonne ? Ou reste de stèle funéraire ?

🟨 🟧 🟩 Émouvant, non ? — Je ne peux m’empêcher de penser à ces hommes, ces femmes, qui ont laissé ces traces si anciennes…


😃 Si vous n'avez peur de rien, vous pouvez peut-être même voir les images en diaporama en cliquant ICI (cela ouvre une autre fenêtre de navigateur)...
       (si le diapo est "poussif", des conseils ICI)

/!\ Remarque : les utilisateurs du vieil Internet Explorer doivent — au mieux — cliquer sur la légende pour faire avancer le diapo  !

vendredi, 10 juillet 2020

Saint-Quirin, village des Vosges lorraines

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Village situé à mi-chemin (ou presque) entre Nancy et Strasbourg

Un peu d’histoire ne nuisant pas, voilà quelques informations glanées sur les panneaux explicatifs généreusement mis à la disposition des curieux dans le village-même.

Blason de Saint-QuirinSaint-Quirin compte certainement parmi les plus anciennes communes de la région (limite entre la Moselle et la Meurthe-et-Moselle).

Du 1er au 3e siècles, un site gallo-romain a existé non loin de Saint-Quirin (à côté du lieu-dit «Croix-Guillaume») ; on peut encore aujourd’hui y voir quelques vestiges dignes d’intérêt, grâce aux travaux d’archéologie qui y ont été menés.

Au 9e siècle arrivent les reliques de saint-Quirin, tribun romain martyrisé en 132. Un pèlerinage se développe et se perpétue encore aujourd’hui. Il est d’abord desservi par des moines de Marmoutier qui s’installent dans un prieuré attenant à l’église, et qui administrent un vaste domaine cédé par les comtes de Dabo. Au 18e siècle, la Guerre de Trente Ans ruine la région ; l’église et le prieuré sont détruits par les Suédois, mais seront reconstruits en 1722, avec notamment des tours à bulbes, uniques en Lorraine.

L’industrie verrière est relancée avec l’implantation d’une importante manufacture à Lettenbach (commune attenante) de 1739 à 1850.

En contrebas de l’église, près du ruisseau, la source est considérée comme miraculeuse

►►► Mais, vite : place à quelques  photos ! 😃

Diaporama avec défilement auto de 7s par vue. Meilleur visionnement en cliquant AVANT de lancer sur l’icône d’agrandissement Bouton ''plein-écran'', puis une 2e FOIS si les bords du navigateur n’ont pas disparu…

mardi, 2 juin 2020

⚡⚡ Attention : le gel hydroalcoolique peut être à l’origine d’accidents

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Le gel hydroalcoolique est inflammable !

Pour incontournable qu’il soit par les temps qui courent, le gel hydroalcoolique n’est pas un produit sans dangers !

Anecdote lue sur un site d’EDF dévolu à la sécurité :

Un salarié s'est nettoyé les mains avec du gel hydroalcoolique, il a par la suite touché une surface métallique et a généré de l'électricité statique.
L'étincelle produite par l'électricité statique a enflammé le gel qui n'était pas totalement sec, a provoqué une flamme non visible qui lui a brûlé une partie de la peau aux 1er et 2nd degrés sur les deux mains.

► S’il paraît donc évident qu’il ne faut pas ingérer du liquide hydroalcoolique, bien garder à l’esprit qu’il ne fait pas bon ménage avec la chaleur, le feu, l’électricité statique !

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