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Une information qui mérite d'être connue des utilisateurs du numérique...

Elle émane de Sciences et Avenir, qui relaie des calculs effectués par une association française.

Mais lisez plutôt ! Les "geeks" et "moins geeks" d'entre nous seront-ils amenés à revoir leurs utilisations d'objets connectés ? C'est à espérer !

Des idées : éteindre les ordis/smartphones/objets connectés qui ne travaillent pas (les états de veille consomment aussi !), n'utiliser le streaming qu'en dernier recours (la radio FM, les DVD, c'est bien aussi, par ex.), etc. etc.

INFORMATIQUE

Le numérique compte désormais pour 3,5 % des émissions de gaz à effet de serre (contre 2,5 % en 2013), alerte l'association française The Shift Project. Dans un nouveau rapport, ce think tank de la transition carbone estime que l'inflation énergétique s'élève de 9 % chaque année. Si rien ne change, la consommation en énergie doublera d'ici à 2025. Les responsables ? Les pays développés, qui multiplient les appareils numériques et recourent massivement à la vidéo, qui compte pour 81 % des données échangées en 2017. Ainsi un Américain possède-t-il en moyenne 10 périphériques connectés (téléphone, tablette, montres...), contre un seul pour un Indien. La production d'ordinateurs, l'utilisation des data centers et celle des terminaux informatiques représentent plus de la moitié de la facture énergétique du numérique. Par ailleurs, des scientifiques de l'université d'Hawaii (États-Unis) ont établi que si le bitcoin, cette monnaie virtuelle, venait à être aussi vite adopté que d'autres innovations telles que les ordinateurs ou les cartes de crédit, il engendrerait à lui seul une hausse de 2°C de la température du globe en seulement vingt ans.

      [source : Sciences et Avenir n°862, décembre 2018, p.30]

••• Moi aussi, je vais me montrer encore plus attentif ! ;-)