FIFRACOL • Origami, photos, plaisirs de l’esprit

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Un éléphant dont je ne sais hélas attribuer la paternité

Cet origami, quand j'en ai découvert les plans, commentés uniquement en japonais et dans une copie de fort mauvaise qualité, m'a aussitôt séduit : il m'a fallu quelques heures pour venir à bout de la réalisation, mais le jeu, me semble-t-il, en valait la chandelle !

Voici un petit troupeau de ces éléphants vraiment sympathiques : ils sont là en pleine conversation (avant une grande transhumance, dirait-il).

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Un rhinocéros conçu par John Montroll

C'est dans le livre de John Montroll, titré "Easy Origami Animals" et édité (en anglais) par Dover Publications Inc, que j'ai choisi ce petit rhinocéros absolument magnifique : il est simple à réaliser et reproduit joliment les lignes de l'animal.

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Pour le réaliser, vous aurez besoin :

• d'une feuille carrée imprimée sur une seule face, de 20 cm de côté (minimum : 15cm pour éviter les pliages trop... "sportifs" !) ; la face non colorée n'apparaît pas dans la figure terminée (pour les illustrations, j'ai choisi une feuille carrée présentant quatre carrés imprimés : deux en diagonale avec des dessins, deux en diagonale avec un fond uni ; d'où la tête unie et le corps avec les dessins — d'un côté, car de l'autre, c'est l'inverse !)
• d'un coupe-papier pour amorcer certains plis (éventuellement d'une règle pour vous y aider) — c'est cependant facultatif ;
• si vous recourez au coupe-papier, d'un buvard (ou d'un carton fort un peu épais) à placer sous le papier en vue d'amorcer les plis (un tel support permet, sans appuyer trop fort, de bien tracer les traits, parce qu'il est un peu mou).

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Les principales étapes sont les suivantes :

• série de plis très simples
• tracé au coupe-papier des traits préparatoires permettant la confection des pattes
• travail des oreilles, de la corne, des "yeux", du bas du dos
• plis des pattes et arrondi du corps (étape un tout petit peu délicate, mais finalement simple quand on a pris le coup de main)

► N'hésitez pas !...

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L'origami modulaire d'une boîte à bonbons

Fabriquer l'origami modulaire d'une jolie petite boîte à bonbons, avec son récipient (son contenant) et son couvercle, ce n'est pas vraiment difficile : Il n'y a besoin que d'un peu de patience, comme pour tous les origamis !

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▶ Pour la réalisation, il faut peu de choses :

• 8 carrés de papier coloré sur une seule face pour le récipient (dans le tuto, 4 modules sont d'une couleur, 4 autres d'une autre) ;
• 8 autres pour le couvercle (dans le tuto, 4 modules sont d'une couleur, 4 autres d'une autre).

Un petit assemblage plus tard, vous avez réalisé sans gros efforts un superbe objet.

Un accessoire peut se révéler bien utile : une petite pique à broquette en bois.

▶ L'assemblage du récipient (ou du couvercle) se fait en deux temps :

• on commence par assembler deux moitiés de récipient (4 modules assemblés chaque fois) ;
• on assemble les deux moitiés, en croisant les jeux de pointes de chacune d'elles.

tuto  vidéo

▶ Conseils :

• ne pas lâcher les éléments assemblés au cours de la construction (chacune des moitiés, puis la combinaison des deux moitiés) ;
• s'assurer que le montage est assez serré en enserrant la circonférence avec ses doigts, et en faisant varier la pression sans trop appuyer ;
• corriger chaque fois que nécessaire les plis qui s'échappent éventuellement pendant les opérations. De même, retoucher les derniers plis faits pour les ajuster au mieux.

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Un hibou (ou une chouette ?) réalisé avec facilité

L'oiseau dont je vous propose ici le tuto  vidéo est un modèle de Didier Boursin, origamiste dont on ne présente plus les publications (voir par ex. ICI ou encore l'article Wikipedia).

Son petit hibou (à moins qu'il ne s'agisse d'une chouette) est vraiment épatant.

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En plus, il est facile à réaliser et présente un fini intéressant, avec notamment les ailes en arrière-plan et les paupières des yeux et le bec en léger relief.

• un carré de papier coloré sur une seule face (l'autre est invisible) ; son côté fera entre 10 et 20cm (dans le tuto, j'ai utilisé un carré de 16cm de côté) ;
• un crayon qui permettra de dessiner les iris des yeux ;
• éventuellement :
• une petite pointe en bois (genre "pique à brochettes") ;
• un capuchon de stylo BIC, qui servira à lisser les plis épais (les ongles finissent sinon par souffrir !).

Mais voici plutôt la vidéo promise !

Alternative sur DailyMotion : https://dai.ly/x7ac4j7

La réalisation a l'avantage de quasiment montrer l'oiseau en création tout du long : pas de longs pliages préparatoires !

• après les pliages initiaux, peu nombreux, on plie les ailes,
• puis vient la tête,
• enfin apparaissent les yeux et le bec,
• on soigne un peu le volume pour finir.

C'est si rapide qu'en faire toute une famille est très aisé ! 😉

Une particularité : pour faire les plis des ailes, on recourt à des plis partiels ; la vidéo montre bien (je l'espère) les délimitations à respecter pour ne pas surcharger l'origami de pliages inutiles.

Personnellement, j'aime bien quand l'ensemble de la pièce n'a pas la même couleur : pour ce hibou, j'ai utilisé mon imprimante pour dégager le centre du carré coloré en y plaçant un cercle blanc aux bords adoucis, cela permet de bien voir les yeux, et, me semble-t-il, de donner plus de relief encore à la pièce.

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••• Et voici un carré à télécharger et à imprimer (clic-droit, puis "Enregistrer l'image sous..."). 😃

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Une jolie pièce de mobile

Le tuto d’aujourd’hui ne porte pas sur un origami au sens strict du terme : l’emploi de la colle et des ciseaux en éloigne l’objet réalisé. Mais, cela mis à part, c’est bien un objet confectionné avec du papier plié que je vous convie à fabriquer !

Il s’agit d’une espèce de diamant, dont je vous ai déjà donné un aperçu dans un récent billet. Il a la particularité :

• d'être formé à partir de deux modules pyramidaux à quatre arêtes et base carrée,
• de présenter une sorte de cube bizarrement cintré, et qui paraît emprisonné au centre.

En voici une photographie :

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Pour le réaliser, l'on a besoin :

• de deux carrés de papier colorés sur une seule face, l'autre face étant totalement invisible ; ces carrés de papier porteront, dessiné à l'intérieur, un carré plus petit, avec une longueur de côté égale à L, laissant des marges de L x 12%.
  → exemple : avec un carré central de 15cm, le carré de papier sur lequel vous allez travailler doit faire : 15 + 24% = 18,6cm, avec des marges larges de 15 x 12%, soit 1,8 cm de chaque côté
  → inversement, partant d'un carré de papier de 20cm de côté, vous pouvez tracer un carré ayant des côtés d'env. 20% de moins à l'intérieur, soit 16cm (il s'agit de marges dissimulées : il suffit qu'elles soient régulières...).
• de matériel pour s'aider dans les pliages, à savoir : une règle, une pointe métallique servant à esquisser des plis (pour moi, un vieux porte-mine à tige métallique, sans mine...), un morceau de scotch servant à consolider la face interne du sommet de la pyramide, un bouchon de stylo BIC servant à lisser les plis, une paire de ciseaux. On ajoutera une pointe de bois (extrémité d'une pique à brochette), utile pour parfaire les arêtes des volumes.
• de matériel pour permettre de suspendre l'objet, c'est à dire : du fil de nylon (0,2mm d'épaisseur), une aiguille à coudre, une perle servant d'arrêt (blocage) sur le fil.
• de quoi faire des collages : de la colle blanche en pot (pâte), la pointe en bois utilisée comme spatule, un morceau d'essuie--tout pour nettoyer les outils (et les doigts), de petites pinces en nombre suffisant (clips de bureau, par ex ; une douzaine constitue un stock correct).
• en définitive, l'objet comporte deux modules parfaitement identiques.

Mais regardez plutôt le tuto vidéo que je vous ai concocté :

Comme vous pouvez le voir, la réalisation se fait en sept phases :

• Pour un module :
1. Plis préparatoires (nombreux)
2. Mise en forme
3. Mise en place d'un fil de suspension (sur un seul module)
4. Fixation avec de la colle
• À partir de deux modules réalisés :
1. Assemblage des deux modules, avec colle et pinces
2. Lissage de finition du "plateau central" (constitué par la zone de contact des deux modules)
3. Accrochage du fil avec le diamant suspendu au bout

Il faut un peu de patience pour les premières réalisations, mais on arrive assez vite à bien maîtriser les gestes qui ne sont pas difficiles.

Le seul moment un peu délicat est celui où il faut légèrement forcer le papier pour inverser le pli qui forme la base de la pointe triangulaire incrustée dans chacune des "faces creuses" de la pyramide : le geste doit être ferme, mais toujours soucieux d'accompagner le mouvement du papier, pour éviter les déchirures...

••• Si l'envie vous prend de vous lancer dans les pliages tout de suite, téléchargez l'image ci-dessous, et imprimez-la deux fois sur du papier A4 de 70 à 80gr / m² (à vous de choisir la taille, entre 12 et 21cm de côté). Vous aurez de quoi faire un joli diamant sans attendre.