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Biodiversité en danger

Si vous vous intéressez un tant soit peu à l'état du vivant sur notre bonne vieille planète (notre unique maison pour l'heure), vous êtes sans doute au courant de l'existence du rapport explosif produit tout récemment par l'IPBES.

☣ Vous pourrez en avoir un aperçu succinct (le rapport fait 1800 pages !) sur le site 20minutes, par exemple : https://www.20minutes.fr/planete/2511703-20190506-biodiversite-seule-espece-homme-menace-ensemble-vivant


→ Les sous-titres sont assez parlants :

  • « On ne pourra plus dire qu’on ne savait pas »
  • La colonisation de la Terre par l’homme
  • Pas qu’une question de hausse de la population mondiale
  • « Agir dès maintenant à tous les niveaux, du local au mondial »


→ J'en retiendrai aussi le cadre conclusif, qui me semble bien résumer l'essentiel :

Pourquoi préserver la biodiversité n’est pas qu’un enjeu environnemental ?

« Nous sommes en train d’éroder les fondements même de nos économies, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier ». Le constat est de Sir Robert Watson, le président de l’Ipbes, dans le rapport publié ce lundi.

Les 1.800 pages n’inventorient pas seulement les espèces animales et végétales sur Terre, il liste aussi tous les services que rend la nature à l’homme. « Plus de deux milliards de personnes dépendent ainsi du bois pour satisfaire leurs besoins en énergie primaire, environ 70% des médicaments utilisés contre le cancer sont naturels ou sont des produits synthétiques inspirés par la nature », illustre le rapport. Plus de 75% des types de cultures vivrières dans le monde, y compris les fruits et légumes mais aussi le café, le cacao et les amandes, dépendent par ailleurs de la pollinisation par les animaux. La nature est par ailleurs un atout de taille dans la lutte contre le réchauffement climatique. Les écosystèmes marins et terrestres sont les seuls puits d’émissions de carbone anthropiques, avec une séquestration brute de 5,6 gigatonnes de carbone par an (l’équivalent d’environ 60 % des émissions anthropiques mondiales).

Voilà pourquoi, selon l’Ipbes, si nous ne parvenons pas à endiguer cette érosion du vivant, la communauté internationale ne parviendra pas à réussir ses dix-sept Objectifs de développement durable (ODD) qu’elle s’est fixé à atteindre pour 2030. Ceux d’éradiquer la pauvreté et la faim dans le monde par exemple, celui encore d’assurer à tous une eau propre et un assainissement…

Fabrice Pouliquen - 20 minutes - 6/5/2019

►►► Bref, si ce n'est pas clair, il y a le feu au lac !