FIFRACOL • Origami, photos, plaisirs de l’esprit

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

jeudi, 21 novembre 2019

Quand on se repose de la photo...

---

Une amie de Claude Monet : Lilla Cabot-Perry (américaine)

L'hiver n'est pas toujours propice à la photographie. Ni sans doute à la peinture, si ce n'est que parce qu'il fait froid... La formidable peintre impressionniste, Lilla Cabot-Perry, amie de Claude Monet (elle a passé 10 étés à Giverny) n'en avait cure et travaillait sur le motif dans des conditions souvent difficiles.

Et c'est formidablement beau, il me semble.

► Regardez plutôt :

Lundi enneigé

Paysage de neige

Paysage enneigé

Toutes images cliquables


••• Et si vous voulez un peu mieux connaître Lilla Cabot-Perry, commencez peut-être par lire l'article que lui consacre Wikipedia...

dimanche, 6 octobre 2019

Chaplin, j'en suis fan !

---

Comment résister à tant de...

Oui, comment résister à tant de grâce, toujours mâtinée de maladresse un peu grotesque ? Cette souplesse, cette utilisation de l'espace, ce plaisir visible à faire sourire ?

Je suis tombé sur cette petite image sur le Web, une séquence célèbre des "Temps Modernes" où Chaplin fait le spectacle dans le spectacle ; je n'ai pas résisté longtemps à la mettre en ligne sur mon blog :

mercredi, 25 septembre 2019

“Portrait de la jeune fille en feu” (Céline Sciamma)

---

Un film qui transporte...

Affiche du filmTrois personnages sur une île, au XVIII° siècle, c’est tout. C’est peu et c’est beaucoup, car c’est Céline Sciamma qui raconte. Et quand Céline Sciamma raconte, on est subjugué (en tout cas, je l’ai toujours été ; cf. "Tomboy", "Bande de filles" ! C. Sciamma est aussi la scénariste de "Ma vie de courgette") : le temps semble passer plutôt lentement, mais sans ennui ; la caméra s’attarde sur des attentes durant lesquelles, dans le secret de leur âme, se passent beaucoup de choses chez les personnages, qu’on ne peut que deviner.

C’est fort, très retenu (retenue qui peut passer pour un certain maniérisme, d’ailleurs, mais, selon moi, pas du tout !). L’amour lesbien qui naît dans ce monde insulaire dont les hommes sont absents, alors qu’ils imposent pourtant leur loi patriarcale, est décrit avec pudeur, délicatesse et finesse, à la manière du pinceau qui donne peu à peu forme au tableau en devenir. Mais contrairement au tableau, cet amour ne peut aboutir : les femmes n’ont aucune liberté.

Il est donc question de peinture aussi : une artiste-peintre, qui du reste est contrainte de travestir son nom quand elle traite des sujets réservés aux peintres masculins (!), vient faire le portrait commandé par une mère aristocrate de sa fille fraîchement sortie du couvent, sachant que ce portrait est destiné à servir de demande d’agrément à un futur mari milanais (une sorte de "flying" en somme), le tout sous le regard (distant) de la servante de la maisonnée. — Tableau qui "vendra" donc le modèle aimé de l’artiste à un homme qui n’est même pas connu !

Tout est magnifique : les images, les dialogues ciselés (certaines répliques sont assez "littéraires"), les costumes, les quelques rares minutes de musique, et, surtout, les actrices, au premier rang desquelles se trouve, à mes yeux, Noémie Merlant, dont le regard est décidément incroyable ! La servante jouée par Luana Bajrami, est formidable également, elle qui tout en délicatesse brise les barrières liées à sa condition pour finalement... jouer aux cartes avec les deux autres femmes. Adèle Haenel ne paraît pas toujours à l’aise dans son rôle, mais c’est un peu sa marque de fabrique, je crois, et cela crée une sorte d’étrange malaise tout à fait réjouissant ! Avec sa mère (quatrième femme, peu présente), elle forme une curieuse famille, où le modernisme semble comme perturbé par l’époque et inversement : le personnage d’Adèle Haenel est joué de manière éloignée de ce qu’on attend d’un personnage du XVIII° siècle (avec son regard inquiétant d’ambigüité, ses manières légèrement disgracieuses), tandis que celui de la mère porte les cheveux coupés plutôt courts et frisés selon des canons qui me semblent totalement impossibles à l’époque classique.

Ajoutez à cela le passage musical chanté par des villageoises (pas d’hommes non plus, je crois !), au style complètement anachronique, et vous comprendrez peut-être la fascination qu’a exercée sur moi ce film vraiment intéressant à force d'intriguer, très loin de tout naturalisme, invitant plutôt à une réflexion sur le regard de l’artiste, sa création, la condition des femmes dans une société corsetée où elles n’ont aucun droit (ou si peu), l'expression de l'amour...
  

Présentation par Allociné : http://www.allocine.fr/film/
fichefilm_gen_cfilm=265621.html

jeudi, 12 septembre 2019

Reims : une cathédrale aux sculptures épatantes !

---

Suite du diapo sur la cathédrale de Reims

Dans le billet du 07 septembre,  vous ont été proposées des photos de la cathédrale de Reims focalisées sur l'extérieur du bâtiment.

Voici quelques images qui concentrent l'attention sur les sculptures, absolument fascinantes ! – Et, croyez-moi, il faut qu'elles le soient pour justifier les contorsions du cou qu'elles obligent ! 😄

Laissez-vous aller, regardez, goûtez, aimez (ou pas)... L'art des sculpteurs du Moyen-Âge gothique est incroyable, même s'il faut bien reconnaître que le temps et les destructions humaines ne lui a pas toujours rendu grâce ; heureusement, les restaurateurs d'aujourd'hui ont bien du savoir et du goût pour lui redonner vie.

Pour apprécier le diapo au mieux, commencez par cliquer sur l'icône d'agrandissement Bouton ''plein-écran'' en haut à droite.
Puis re-cliquez sur cette même icône pour faire disparaître les bords de votre navigateur.
Alors seulement, lancez le Diaporama.png diaporama d'un clic au centre !

Si le rythme du défilement ne vous convient pas, arrêtez le diapo puis avancez ou reculez en cliquant respectivement à droite ou à gauche de l'image affichée.


••• J'espère que vous aurez autant de plaisir à regarder ces photos que moi à les faire (et à les examiner, car, à l'écran, on découvre parfois des choses qui étaient passées inaperçues lors de la prise de vue).

  

► Et si vous avez envie d'un petit pêle-mêle (réalisé sur Kizoa.com), cliquez sur l'image ci-dessous, puis faites "clic droit > Enregistrer l'image sous..."
  

samedi, 7 septembre 2019

Reims : sa cathédrale

---

On ne présente plus la cathédrale de Reims (département de la Marne, Grand-Est de la France). C'est dommage : c'est un tel puits de bonheur pour les yeux (et l'esprit ! Si, si !) qu'il faudrait en rappeler l'existence constamment ! 😄

Je ne manque jamais d'aller lui rendre une petite visite quand je passe à Reims ! Et je ne suis jamais déçu !

••• Cliquez donc sur la vignette ci-dessous pour lancer le diaporama :

Pour apprécier le diapo au mieux, commencez par cliquer sur l'icône d'agrandissement Bouton ''plein-écran'' en haut à droite.
Puis re-cliquez sur cette même icône pour faire disparaître les bords de votre navigateur.
Alors seulement, lancez le Diaporama.png diaporama d'un clic au centre !

Si le rythme du défilement ne vous convient pas, arrêtez le diapo puis avancez ou reculez en cliquant respectivement à droite ou à gauche de l'image affichée

   
   
► Bientôt d'autres images sur la cathédrale de Reims, de statues surtout (la cathédrale en regorge !)...

vendredi, 6 septembre 2019

Peter Lindbergh, formidable photographe...

---

Ce photographe immense est mort

Peter Lindbergh, c'est un Noir et Blanc impeccable, une grande douceur dans le regard, la volonté évidente de dépasser la surface des êtres (même quand il fait de la mode).

Voici quelques photos que j'ai toujours regardées avec tendresse : quasiment que des femmes, parce que, la mode, c'est d'abord "ça", mais elles représentent aussi le sujet préféré de Peter Lindbergh... Il y a plein d'autres photos, évidemment, parmi lesquelles des pépites ; j'ai choisi celles-là. Aidez-vous d'un bon moteur de recherche d'images : vous serez ébloui·e·s...

Puisse ce mini-diapo (11 clichés) vous intéresser et... vous donner des envies de portraits en N&B !
      (si le diapo est "poussif", des conseils ICI)


😃 Et si vous n'avez peur de rien, vous pouvez peut-être même voir les images en plus grand en cliquant ICI (cela ouvre une autre page Web)...

/!\ Remarque : les utilisateurs du vieil Internet Explorer doivent — au mieux — cliquer sur la légende pour faire avancer le diapo  !


–––> Répertoire des images de ce billet :

Cliquer sur une vignette pour voir l'image à sa taille maximum
 

vendredi, 23 août 2019

Un site d'écrivain... de mes amis

---

Un ouvrage qui mérite l'attention : “Plumaison”

Vers le site de ''Plumaison''

Guy Lejaille, écrivain lunévillois (de mes amis), publie un 13e ouvrage qui mérite amplement l'attention des lecteurs aimant découvrir les textes de théâtre (les pièces, quoi ! 😄) à travers leur lecture.

Il s'agit d'une comédie écrite dans le style, selon les mots-même de leur auteur, de Molière. Car c'est un pastiche, mais remarquablement soigné : 5 actes, découpage classique en scènes, unité de lieu et de temps, et surtout, rédaction en alexandrins de très belle qualité. Les personnages sont drôles et l'humour de chaque instant.

Quel dommage que l'ambition de l'auteur ne l'ait pas poussé à tenter de se faire publier chez une grande maison d'édition. Son petit éditeur, L'Atelier de la Mémoire, est assez... intimiste, mais très sérieux : on peut lui commander sans problème les ouvrages qu'on souhaite, ils sont expédiés franco de port (pas si fréquent).

Rendez-vous donc à la page de l'éditeur (où vous pourrez mettre le livre dans un panier et le commander via Internet moyennant un paiement sécurisé par PAYPAL) : cliquez sur le lien présent dans le cadre ci-dessous.

• Éditeur : L'Atelier de la Mémoire (→ accès à la page pour commander)

• Ouvrage : "Plumaison"

• Auteur : Guy Lejaille

• ISBN : 978-2-915682-49-6

• Nbre de pages : 137 p.

••• Et si, par quelque heureux hasard, la curiosité vous poussait à en savoir plus via un autre canal, sachez qu'un petit site Internet est consacré à cet ouvrage à l'adresse suivante :

 http://lejaille-ecrivain.legtux.org

mardi, 20 août 2019

L'Église St-Joseph, au Havre

---

Une merveille architecturale du 20° siècle !

Rarement un bâtiment moderne ne m'a touché comme cette église ! Elle date des années 50 du siècle précédent, et est l’œuvre de deux artistes majeurs :

  • l'architecte Auguste Perret (à l'origine d'une grande partie de la reconstruction du Havre au sortir de la 2de guerre mondiale)
  • le maître-verrier Marguerite Huré.

Tant l'architecture que les jeux de lumière sont proprement subjuguants : il me reste à espérer que la presque dizaine de photos que j'ai sélectionnées parmi celles que j'ai faites soient de bons témoins de tant de beauté ! (la première image est tirée de la brochure offerte par l'Office du Tourisme)

Pour apprécier le diapo au mieux, commencez par cliquer sur l'icône d'agrandissement Bouton ''plein-écran'' en haut à droite.
Puis re-cliquez sur cette même icône pour faire disparaître les bords de votre navigateur.
Alors seulement, lancez le Diaporama.png diaporama d'un clic au centre !


Et il faut évoquer aussi la musique étonnante qui résonne continuellement dans l'édifice : un savant mélange, lent et délicat, de profondes sirènes de bateaux (port oblige !), créant une atmosphère presque étrange, proprement envoûtante ! Dommage de ne pas pouvoir en donner un aperçu...

••• Ci-après, la plaquette éditée par l'Office du Tourisme du Havre, numérisée au format PDF (si jamais l'Office du Tourisme me tapait sur les doigts, je la retirerais aussitôt : mais ce serait dommage aussi, tant elle est bien faite !)...

 

► Pour aller plus loin, grâce à Wikipedia, sur :

► Pour aller encore plus loin sur Le Havre :
      https://www.lehavretourisme.com/

mercredi, 31 juillet 2019

Une curiosité suisse : l'art aborigène

---

On ne s'y attend pas, et pourtant...

C'est étrange, la Suisse est classiquement associée aux Alpes, à l'horlogerie, aux banques, au chocolat... bref à tous ces clichés qu'on connaît tous plus ou moins, mais, tout à trac, il vient de m'apparaître un pan de la Suisse que j'ignorais complètement : les collections d'art aborigène en provenance des Terres Australiennes !

Inattendu, non ?

Tout à fait suisse, n'est-ce pas ? 😊

---

Voilà justement deux collections qui ont vraiment attiré mon attention : l'art aborigène est absolument formidable, il me semble, avec sa savante combinaison d'abstraction (qui n'en est pas du tout, en réalité), de douceur, d'harmonie enfin. C'est vraiment enthousiasmant que les collectionneurs concernés proposent au public d'admirer ces œuvres incomparables.

Regardez par exemple la vidéo de la Fondation OPALE, dans laquelle les peintures, sculptures et objets que l'on aperçoit (trop rapidement, hélas) sont vraiment extraordinaires de mon point de vue :

---

Une autre fondation suisse semble s'intéresser à l'art aborigène (des Terres Australiennes, toujours) ; il s'agit de la Fondation BURKHARDT-FELDER "Arts & Culture". Ce qui se laisse entrevoir sur son site mérite également le détour !


••• Et si vous en voulez encore, commencez donc par lire cet excellent article Wikipedia !

••• Possibilité de voir des images variées en suivant ce lien (moteur de recherche Duckduckgo) :

https://duckduckgo.com/?q=art+aborig%C3%A8ne+d%27australie&t=ffab&iax=images&ia=images

lundi, 1 juillet 2019

Mazen Kerbaj

---

Le Liban, c'est où ?

Qui n'a pas entendu parler du Liban, au moins parce qu'il jouxte la Syrie, terrain de guerre et de souffrance, et parce qu'il fait partie de cette région géographique si "difficile" qu'est le Proche-Orient ? C'est aussi le pays natal de l'artiste Mazen Kerbaj, dont le livre "Politique" vient de sortir aux éditions "ARTE éditions / Actes Sud BD".

Voilà ce qu'en dit le site de RFI :

Guerre, immigration, liberté de la presse, écologie... tout est sujet à la palabre pour les personnages du théâtre de Mazen Kerbaj, auteur iconoclaste, exigeant et volontiers provocateur. Tout est politique chez Mazen Kerbaj, sa musique, son travail et sa bande dessinée mais tout est aussi poétique chez ce libanais au regard incisif et satirique. Son roman graphique POLITIQUE met en scène dans des strips d'une page le particularisme libanais et fait le portrait acide et drôle d'un pays plein de contradictions.

À vrai dire, ce n'est pas vraiment un roman (!), mais un recueil de dessins et de strips parus dans la presse libanaise de 2005 à 2018.

On peut ne pas aimer le graphisme de cet dessinateur, mais les dialogues des personnages valent vraiment le détour : j'ai adoré le ton mordant, plein d'ironie sarcastique, de celui que je considère désormais comme un grand dessinateur de presse (je ne le connaissais pas jusqu'à maintenant). À noter que rien n'est traduit : les textes des dessins ont été rédigés en français dès l'origine, sachant que le français est largement pratiqué au Liban (de même que par leur auteur, qui a fait ses études en lycée francophone), notamment par l'élite de ce pays — ce qui fait dire à son auteur que le recours au français l'a protégé, d'une certaine manière, contre la censure et ses conséquences...

L'on peut se rendre compte un tout petit peu du caractère percutant des pages contenues dans le livre en en feuilletant virtuellement quelques unes.

Pensez à agrandir la petite fenêtre (clic en centre) pour lire à votre aise à l'écran...


••• Et, si vous avez envie d'aller plus loin, vous pouvez suivre par exemple ces liens‑ci :

  • Interview de l'auteur par Isabelle Chenu (RFI) : podcast
  • Interview de l'auteur par Patricia Martin (France Inter) : podcast

- page 2 de 5 -